La pauvrete dans les grandes villes de France

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Domeniu: Sociologie
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Publicat de: Despina Moraru
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Profesor îndrumător / Prezentat Profesorului: Marilena Haralambie

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I. INTRODUCTION

Dans les villes modernes,la pauvreté revêt souvent ce caractère de dissimulation,car elle est camouflée sous une variété de formes et de comportements engendrés par la société de consommation.C’est cependant dans ces milieux que la pauvreté présente ses aspects les plus aigus.La concentration des personnes différentes,dans les villes et la limitation de l’espace des grandes agglomérations font que les antagonismes soient ici les plus manifestés.La richesse et la pauvreté s’entrecroisent constamment.Le sentiment de manque apparaît alors beaucoup plus nettement dans la mesure où la richesse se fait voir ou s’étale avec ostentation.Théoriquement,les citoyens modernes sont tous égaux en droits.Parmi ceux-ci,l’on trouve celui d’user et d’abuser de toute une gamme de produits et de marchandises qu’offrent des milliers d’établissements disposés dans les endroits les plus fréquentés.En outre,l’on incite l’être humain à acheter par toute une série de moyens techniques mis au service de la publicité,bien que,dans la pratique,le pouvoir de consommation soit limité pour de larges secteurs de la population,voire réduit à l’extrême.

Étant donné ces circomstances est-ce qu’on peut vraiment parler d’une pauvreté dans les grandes villes de France ?

Depuis quand est-elle apparu quelles sont les zones les plus représentatives ?

Et si celle-ci existe quels sont les responsables de cette situation ?

Peut-elle être éradiquée ?Comment ?

II. DÉFINITION DU CONCEPT

Le concept de pauvreté est relatif,tout comme celui de richesse.Dans sa signification objective,la pauvreté est la carence de quelque chose de nécessaire ;la notion de pauvreté est donc étroitement liée à celle de nécessité.À son tour la nécessité peut être envisagée de deux manières,subjectivement et objectivement.La nécessité subjective est celle qui est ressentie par ceux qui la subissent,tandis que la nécessité objective peut se passer du sentiment de manque,l’existence d’un manque d’éléments essentiels à un moment donné et à une certaine situation sociale étant suffisante.La nécessité varie d’un moment à un autre,d’une situation sociale à une autre.Elle participe ainsi à la culture en vigueur dans une société.Ce qui,à un moment déterminé,peut être consideré comme le patrimoine exclusif des classes puissantes peut se transformer avec le temps en un véritable besoin au niveau général.

En fonction de circomstances,le manque d’un même objet ou service peut être perçu ou non ; selon le cas l’absence peut être ressentie comme une privation ou sa présence comme un luxe.Il n’est pas donc possible d’utiliser les mêmes critères pour mesurer la pauvreté et la richesse à des époques et en lieu différents.Par conséquent,l’expression « pauvreté dissimulée » recouvre plus exactement la plupart des formes de carence qui se manifestent dans ces catégories de pays,comme c’est le cas de la France.

Si on n’éradique pas la pauvreté,dans quelques années elle pourrait devenir le plus grand problème de la société urbaine car elle pourrait entrainer des problèmes plus graves comme,par exemple,la délinquance et la prostitution

III. LES ZONES DE PAUVRETÉ ET LES CATÉGORIES

1.LA BANLIEUE

Si auparavant on confondait la demeure avec l’atelier de travail,on distingue maintenant dans la ville française la tendance plus forte de séparer les deux endroits.Nous assistons à la transformation de la composition sociale et à sa répercursion sur l’aspect physique de la ville.C’est ainsi que,avec l’écoulement du temps l’on passe du type de ville propre à la ville divisée selon les classes sociales caractéristiques de l’ère industrielle.Il ne s’agit plus d’une ville ordonée à la perfection,malgré l’enchevêtrement d’un dedale de rues et de petites places,où les divers échelons de la société se trouvaient répartis en fonction des conditions et des couches sociales.

La construction se développe de manière chaotique ;l’intérêt personnel passe avant l’intérêt public.Les villes sont divisées en deux secteurs : d’une part,un centre et quelques quartiers résidentiels parfaitement ordonnés et,d’autre part,une série de banlieues où règnent le désordre et l’abandon ;tels sont les quartiers prolétaires peuplés d’individus livrés aux besoins de l’industrie et qui ne possèdent en tout et pour tout que leurs enfants.C’est du reste de paroles,progenitures,qu’est issu le terme générique de « prolétaire ».Il est utile de préciser que,dans le nouveau type de société instauré par la Révolution française,la catégorie censitaire constituait le critère permettant de détérminer qui avait le droit au titre de citoyen,selon qu’il payait ou non le cens nécessaire pour être élu ou électeur.

Le faubourg était cette zone marginale de la ville des siècles passés où se regroupaient les gens de passage,les délinquants ou ceux qui ne pouvaient trouver l ‘hospitalité « intra-muros »(à l’intérieur de la ville) ;il est remplacé,au présent par les banlieues,ces périphéries ou se concentrent les usines et ceux qui y travaillent.De dimensions modestes au départ,les banlieues absorbent bien vite des parties considerablés de la ville.De toutes les zones,ce sont généralement les pires,car l’on y trouve des conditions materialles lamentables.Elle sont envahies par les fumées de l’industrie qui polluent l’air.Surgissant sur des terrains difficiles à construire,elles présentent des rues étroites impracticables.La majorité de la population se concentre dans ces banlieues qui vont progressivement prendre des proportions gigantesques.À la fin du siècle dernier,la banlieue de Paris représentait le quart de l’agglomération ;aujourd’hui,sur les 10.000.000 d’habitants que comptent Paris et sa banlieue,seulement plus de 2.000.000 d’habitants se trouvent « intra-muros »,donc plus de 7.000.000 sont des banlieusards.

La banlieue n’est plus une zone réservée à la seule population pauvre,comme ce fut tout d’abord le cas.Les conditions sociales qui caractérisènt les premiers temps de l’industrialisation firent des banlieues de véritables centres de misère,plus que de pauvreté.Cependant avec le temps,des gens de la classe moyenne ont commencé à s’installer dans les zones suburbaines.Or,les banlieues peuvent être considérées comme un espèce de refuge pour ceux qui se sentent étouffés par la densité du centre urbain.

Parfois,la phériphérie est divisée en quartiers : la partie agréable est reservée aux zones résidentielles et les parties ingrates occupées par l’industrie,les quartiers pauvres.Il se peut aussi que les deux pôles de la vie sociale coexistent,particulièrement dans la ville moderne.C’est le cas de Paris,ou le bidonville de Nanterreet le quartier ultramoderne de la Défense sont mis,comme les deux faces d’une même medaille.

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