L`avillissement de la Femme

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Publicat de: Ilarie Iliescu
Puncte necesare: 5
Profesor îndrumător / Prezentat Profesorului: Horia Lazar
Faculté de Lettres, UBB

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« L'avilissement de la femme, le rachitisme de l'enfant, la décadence de la race »

Le livre de M. Perrot, Les Femmes ou les silences de l’histoire , rassemble une série d’articles. Ils constituent autant de jalons d’une réflexion désormais très riche, étalée sur moins d’une vingtaine d’années.

Sans suivre le découpage proposé, l’ouvrage présente une série de figures féminines. Certaines très connues, comme Flora Tristan ou Georges Sand, d’autres beaucoup moins, voire parfaitement inconnues. Pour retrouver ces dernières, l’historienne dit son goût pour les correspondances ou les journaux intimes. Ainsi émergent les personnalités des filles de K. Marx ou de cette Caroline(«Caroline, une jeune fille du faubourg Saint-Germain») qui donne lieu à une enquête quasi ethnographique.

Historienne du social, particulièrement à l’époque contemporaine, M. Perrot donne une série d’articles sur le travail et les combats des femmes au XIXe siècle. C’est l’occasion de montrer l’originalité des revendications et des conflits dans lesquels les femmes prennent leur part au XIXe siècle. Une représentation de la femme et de sa place dans la société se construit alors dont nous ne sommes pas tout à fait sortis (« Qu’est-ce qu’un métier de femme ? »). L’écart peut être grand entre la femme du peuple, souvent rebelle, (« La femme populaire rebelle » et « Grèves féminines ») et le mouvement ouvrier. Celui-ci, dans une large frange, loue les valeurs de la femme au foyer et de la ménagère, alors même que les femmes investissent des secteurs de plus en plus larges de la vie économique. (« L’éloge de la ménagère dans le discours des ouvriers français au XIXe siècle. »)

Mais le meilleur de l’ouvrage est constitué par des articles de fond qui inscrivent le travail de l’historienne dans les débats de ces dernières années. Il y a tout d’abord la réflexion sur l’histoire et la difficulté qu’il y a à la construire avec si peu de traces (« Pratiques de la mémoire des femmes », « Une histoire sans affrontements » ou « Michel Foucault et l’histoire des femmes »). L’étude de la place des femmes dans la cité est devenue un thème désormais classique. M. Perrot y apporte l’éclairage de l’histoire et s’interroge sur les raisons de l’exclusion des femmes de la vie politique. Elle montre combien cette exclusion, présentée comme ‘’naturelle’’, résulte d’une histoire souvent conflictuelle des rapports des femmes avec la démocratie et ses représentants Reste le dernier volet de cet ouvrage : la réflexion sur la notion de ‘’gender’’. Celle-ci a donné lieu, dès les années 80, à toute une série d’études dans les pays anglo-saxons. Elle introduit une distinction féconde pour l’histoire des sociétés. L’identité sexuelle est une réalité biologique, elle a toutefois peu à voir avec l’identité du genre : l’opposition homme/femme est d’abord le résultat d’une construction socio-historique. M. Perrot montre le bénéfice que l’histoire pourrait tirer à s’inscrire dans ce courant de recherche.

Sur le malheur de la femme, tous s'accordent. « Est-elle heureuse et libre ? ( ) Est-elle émancipée ? Non » (p. 44). « Pauvre », « Malheureuse » sont, avec « faible », les qualificatifs qu'on lui applique le plus souvent. « La situation de la femme est précaire » (p. 135). « La situation faite à la femme est déplorable » (p. 191). Pour la femme seule surtout, il n'est pas d'alternative : « mourir de faim ou perdre son honneur, conséquence logique de l'avilissement des salaires de la femme » (p. 135). Au lieu de la corriger, la société aggrave l'inégalité native de la femme. La référence quasi constante à une nature féminine d'ordre physique qui détermine la place, le rôle et les tâches de la femme est un autre trait frappant. La femme est, d'abord, un corps « faible » aux « organes délicats », « fragiles », sujets à des « indispositions périodiques » qui conditionne son humeur changeante. « L'organisme féminin est soumis à certaine indisposition due à sa nature, depuis la puberté jusqu'au retour d'âge.

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