Cuprins
- SOMMAIRE
- Qu’est-ce que l’Union économique et monétaire? 3
- Vers une Union économique et monétaire: de 1957 à 1999 4
- L’euro est lancé: de 1999 à 2002 8
- Gérer l’Union économique et monétaire 9
- Vers un élargissement de la zone euro 11
- État des lieux 11
- L’euro en chiffres 14
- L’euro en images 15
Extras din referat
Qu’est-ce que l’Union économique et monétaire?
D’une manière générale, l’Union économique et monétaire (UEM) s’inscrit dans le processus d’intégration économique. Des États indépendants peuvent intégrer leurs économies à des degrés divers afin de bénéficier des avantages inhérents à la taille de l’Union, comme une plus grande effi cacité interne et une meilleure résistance aux événements extérieurs. Les degrés d’intégration économique peuvent être scindés en six étapes:
LES ÉTAPES DE L’INTÉGRATION ÉCONOMIQUE
1. Une zone économique préférentielle (avec des tarifs douaniers réduits entre certains pays).
2. Une zone de libre-échange (sans droits de douane internes entre les pays participants sur une partie ou l’ensemble des marchandises).
3. Une union douanière (avec des tarifs douaniers externes communs vis-à-vis des pays tiers et une politique commerciale commune).
4. Un marché commun (avec des règles communes sur les produits et une libre circulation des marchandises, des capitaux, de la main-d’oeuvre et des services).
5. Une union économique et monétaire (un marché unique avec une monnaie unique et une politique monétaire commune).
6. Une intégration économique complète (tout ce qui précède, plus une harmonisation de la fi scalité et d’autres politiques économiques).
L’INTÉGRATION ÉCONOMIQUE ET L’UEM EN EUROPE
Le degré d’intégration économique dans l’Union européenne varie. Tous les États membres font partie de ce que l’on appelle l’UEM, et forment un marché commun, aussi appelé marché unique. Ils coordonnent leurs politiques économiques pour concourir aux objectifs de l’UEM. L’adoption de l’euro est une obligation dictée par le traité instituant la Communauté européenne (ou traité CE). Plusieurs États membres sont à un stade d’intégration plus avancé et ont adopté une monnaie unique, l’euro. Ces pays forment la zone euro et, outre la monnaie unique, ils ont une politique monétaire commune gérée par la Banque centrale européenne. Les États membres qui ne font pas partie de la zone euro conservent leur monnaie nationale et mènent leur propre politique monétaire.
Le degré d’intégration économique au sein de l’UEM est donc un hybride des étapes 4 et 5 de la liste ci-dessus. Pour parvenir à une intégration économique complète, il faudrait que tous les États membres rejoignent la zone euro et harmonisent leurs politiques fi scales, notamment en matière d’imposition, ainsi que
d’autres politiques économiques.
Les leçons du passé
L’intégration économique d’États indépendants n’est pas un phénomène nouveau. L’Union monétaire latine, comprenant la Belgique, la Grèce, la France, l’Italie et la Suisse, a existé de 1865 à 1927. L’Union monétaire scandinave a uni le Danemark, la Norvège et la Suède, de 1873 à 1924. Le Zollverein allemand, peut-être l’un des exemples les plus achevés, a débuté en 1834 par une union douanière entre plusieurs principautés allemandes, pour aboutir à la création d’une banque centrale, la Reichsbank, et d’une monnaie unique, le Reichsmark, en 1875.
Vers une Union économique et monétaire: de 1957 à 1999
Dès la fin des années 60, nourrie par la perspective d’une stabilité monétaire et d’un environnement propice à la croissance et à l’emploi, l’ambition de construire l’UEM
était un thème récurrent dans les débats sur l’Union européenne. Toutefois, divers obstacles politiques et économiques en ont barré la voie, jusqu’à la signature du
TRAITÉ DE MAASTRICHT (traité sur l’Union européenne ou traité UE) en 1992. À plusieurs reprises, la faiblesse de l’engagement politique, les divergences sur les priorités économiques, le manque de convergence économique et l’évolution des marchés monétaires internationaux ont contribué à freiner les progrès vers l’UEM.
Malgré tout, la seconde moitié du XXe siècle a été marquee par la recherche constante d’une coopération économique plus approfondie entre les États membres afi n de renforcer les liens politiques qui les unissaient et de protéger le marché commun.
DU LANCEMENT DU SME À MAASTRICHT: DE 1979 À 1991
Le contrôle de l’inflation devient une priorité européenne
Le Système monétaire européen reposait sur le concept de taux de change, stables mais ajustables, définis en fonction de l’ECU (European Currency Unit) récemment créé — un panier de monnaies fondé sur la moyenne pondérée des devises du SME. Au sein du SME, les fluctuations des cours étaient contrôlées par le mécanisme de taux de change (MTC) et maintenues dans une marge de ± 2,25 % par rapport aux taux pivots, à l’exception de la lire italienne, qui pouvait fl uctuer de ± 6 %.
Si l’objectif premier du SME était de réduire l’instabilité des taux de change, perçue comme une entrave au commerce, aux investissements et à la croissance économique, sa création a sans nul doute été facilitée par un nouveau consensus parmi les États membres, qui considéraient désormais le contrôle et la réduction de l’inflation comme une priorité économique. Le SME représentait une innovation radicale car les taux de change ne pouvaient désormais être modifiés que par un accord mutuel de la Commission et des États membres participants — un transfert de l’autonomie monétaire sans précédent.
Le SME — Une décennie de succès
Durant les premières années, de nombreux réalignements sont intervenus au sein du SME. Mais au moment des négociations sur le traité de Maastricht en 1990- 1991, le système avait eu le temps de faire ses preuves. La variabilité, à court terme, des taux de change entre les monnaies européennes a été considérablement réduite grâce à la convergence des taux d’inflation, combine à un contrôle des taux d’intérêt portant sur le taux de change, à une approche commune des interventions sur le marché des changes et à un contrôle des capitaux. Ce succès, tout comme la précieuse expérience acquise dans la gestion conjointe des taux de change par les banques centrales de la Communauté, formait une toile de fond encourageante pour les discussions sur l’UEM.
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- Une Europe, une Monnaie - le Chemin vers l'Euro.doc